Shelley Hack, adorée pour son rôle de Tiffany Welles dans « Drôles de dames », a récemment fait une rare apparition publique à 77 ans, et ses fans n’ont pu s’empêcher de ressentir une vague de nostalgie. Bien qu’elle se soit retirée des feux de la rampe il y a des années, son apparition dans le Connecticut a rappelé à beaucoup ses débuts de mannequin et d’actrice. Son allure décontractée et discrète marquait un tournant notable par rapport à son image glamour des années 1970.

Le parcours de Hack vers la célébrité a commencé tôt, devenant rapidement célèbre en tant que mannequin adolescente, l’un des visages les plus recherchés du secteur. Sa carrière de mannequin lui a ouvert les portes d’Hollywood, lui permettant de décrocher des rôles dans des films comme Annie Hall, récompensée aux Oscars. Mais c’est son passage dans Charlie’s Angels qui l’a rendue célèbre : même si son passage dans la série a été bref, son personnage a marqué durablement la culture pop.

Bien que son départ des Angels ait suscité des débats, Hack a plus tard précisé que les décisions prises en coulisses par la chaîne étaient en cause, et non sa performance. Elle a ensuite joué dans des films comme The King of Comedy et The Stepfather avant de se concentrer progressivement sur la caméra.

En 1997, Hack a lancé Shelley Hack Media Consultancy, dont l’objectif est de soutenir la croissance des médias dans les pays en développement. Sa passion pour le storytelling l’a également amenée à participer au développement d’un important complexe de studios de cinéma en Europe de l’Est. Forte de ses études au Smith College et au NYIT, Hack a réussi à se reconvertir dans le secteur des médias.

Aujourd’hui, elle travaille aux côtés de son mari, le réalisateur Harry Winer, au sein de leur société de production, Smash Media. Du mannequinat à l’interprétation en passant par le leadership médiatique international, Shelley Hack a démontré sa polyvalence dans le monde du divertissement. Sa récente apparition est un magnifique témoignage de son héritage durable, à l’écran comme au-delà.